2020/05/19 (火) 11:22
Maestro,
Voici mes misérables pages sur Napoléon au Japon (le livre va faire 600 000 signes) réduites à la portion congrue pour avoir transité de version en version pleines de fautes, d'infélicités et de scories.
Si tu as le temps d'y jeter un œil.
Et pour t'accompagner :
2020/05/19 (火) 18:45
Je t’ai lu dans un emportement : quelle prodigieuse érudition, et quelle belle galerie de lettrés. C’est formidable. Et le mot de la fin est aussi vertigineux qu’il est amer.
2020/05/19 (火) 19:07
Tu es bien trop indulgent mais, après relecture, ce sera peut-être plus abouti. J'y ajoute une étude iconographique pour Arts Asiatiques.
Reste la sidération devant le Prométhée moderne. Chateaubriand a deviné qu'il a gagné l'immortalité à Sainte-Hélène.
Quel roman que ses vies !
2020/05/20 (水) 6:14
Encore sous le coup au réveil du beau texte que tu m’as adressé hier. Pour t’en remercier et le fêter, ce poème symphonique superbe (et étonnamment straussien, jusqu'à des citations qu'il est difficile de prendre pour de simples coïncidences) de Yamada Kôsaku[1], que je découvris lorsque je travaillai sur La Femme et son Ombre : créé à New York, il a en effet été donné en première audition japonaise au cours du même spectacle de danse au Théâtre Impérial que celui où Fukusuke[2] créa le “mimodrame” de Claudel et Kineya Sakichi[3].
Bonne journée à toi !
2020/05/20 (水) 9:49
Querido Michel,
Ce que tu me dis me touche beaucoup. De mon Napoléon sort un livre savant et un projet de fiction, Le Prisonnier de Matsumae, sur le navigateur Golovnine et son destin incroyable : dans les froides geôles d'Ezo[4] l'hiver 1812, il apprend, en plusieurs étapes, le destin de son pays qui bascule tandis que son assistant, Moor, bascule vers la dépression et la mort. J'y ai vu un sujet conradien...
Ce que tu m'envoies est superbe. Le tropisme straussien / wagnérien japonais a donné quelques œuvres étonnantes.
Par la divine Isabelle Faust, cette pièce superbe de Weber.
Et puis, comme le Neveu écrasé par l'Oncle, le Père que le fils éclipsa :
Ton serviteur.