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2020/05/03 (日) 18:13 ~ 2020/05/07 (木) 8:21

Updated: Sep 11, 2021

2020/05/03 (日) 18:13

En rouvrant mes tiroirs encombrés de fleurs séchées et de dépôts de bilan :

Nous allions à Saint-Quay et, les fins d’été, chez les Castelli. La maison ombreuse donnait sur les Sanguinaires. Les trois survivants (Raymond – mon grand-père, Daniel, le Breton de Galicie et André, le Corse de Ménilmontant) m’y initièrent à... la fauconnerie (la vraie vint après). Entre pastis, vins locaux et repas sur le gril dans le jardin, je lisais Jules Verne, Stendhal, puis Las Cases.

Je t’en raconterai d’autres détails après la voile, la confiserie et les autours...

Mais d’abord petit cadeau apéritif :

À 87 et 88 ans, ils vont encore marcher au Parc de Sceaux, prétendent jouer au golf, et vont aux Six Nations.


2020/05/03 (日) 21:20

L'intermezzo du Quintette pour piano et cordes de Chosta, concurrent sérieux pour l'île déserte.



Entre-temps le Prince Igor est passé à l’Ouest.



2020/05/06 (水) 1:56

Strauss est comme un second Mozart pour moi, même si Elektra ou Salomé ne sont pas ce que je préfère de lui... Pour l’opéra russe et pour d’autres raisons, je suis assez inconditionnel. J’ai vu trois ou quatre Ring sur scène : j’étais plus jeune et plus indulgent. Depuis Stemme-Barenboïm, rien, et à part deux Lohengrin je n’ai pas vu grand chose. Note que pour Verdi, même Puccini, la scène est très décevante. Un Gianni Schicchi sublime : pour le reste, je vis de souvenirs entendus, vus et (de moins en moins) vécus. Un Hansel et Gretel ici, un Bellini là. Une Dame de Pique en passant comme un pion aux échecs.

Pis que les arènes – désormais très barbifiantes (2008 fut une estocade) – je dirai que, pour les deux tiers, je n’ai fait que m’ennuyer fort.

Mais... il sont passés le temps et l’heure des médianoches :


Ton serviteur.

2020/05/06 (水) 9:37


J’ai un peu scrupule pour Popp, ma réponse est téléphonée mais dans ce type de répertoire, disons à l’est des Sudètes (et même souvent à l'ouest), elle a toujours découragé pour moi toute comparaison.



Je n’ai malheureusement pas retrouvé dans ma discothèque le coffret CD de vieux enregistrements du Bolchoï où, s’agissant de la Lisa catastrophique d’une vieille intégrale, le commentateur (anglophone bien sûr et british sans doute, il n’y a qu’eux pour écrire ainsi) observait (je cite de mémoire en français) qu’à la suite de son duo final avec Hermann “elle allait se jeter dans la Neva, au grand soulagement du rédacteur de la présente notice”.

Quant à Olivia Stapp (?!), où vas-tu chercher des choses pareilles ? Il y a une qualité d’émotion très rare je trouve, un peu de ce que Gavazzeni appelait s’agissant de Corelli “il sanghiozzo nella voce “.



En plus elle était belle, ce qui n’a jamais rien gâché.

2020/05/06 (水) 12:55

Lucia Popp est le joker parmi les jokers pour moi.

Mais Olivia Stapp :

Merveilleuse. Une inoubliable et imprévisible profondeur. Le feu capricieux sous les pierres.

2020/05/06 (水) 13:23

C'est incroyable comme nous sommes sur la même longueur d'onde. Popp est une déesse pour moi, et je me réjouis d'écouter plus encore Olivia Stapp, relativement bien documentée. Je relève d'ailleurs qu'il lui est arrivé de chanter avec Gedda et Bergonzi qui n'étaient pas spécialement des bras cassés.

2020/05/06 (水) 22:24


Légendaire…




2020/05/07 (木) 8:21

Olivia Trapp, de fait remarquablement bien documentée sur You tube (une reine des pirates comme Gencer ?) alors qu'elle n'a droit qu'à un Wikipedia de quelques lignes en... catalan. Elle est malheureusement inégale, mais il y a des diamants bruts comme cette scène d'Abigaille de 81, un Everest du répertoire s’il en est.


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