2020/04/23 (木) 13:22
Le Prince Igor de novembre à Paris donnait des envies de knout à l’endroit du metteur en scène. Le Met parvient souvent à des sommets de kitsch. Si je n’ai jamais aimé – le mot est faible – Chéreau, dont je me rappelle un Hamlet aux Amandiers avec des motards en Harley, il y a eu pire depuis avec ces merdes sidérales. Je me souviens d’un Siegfried du bicentenaire avec posters pour l’OLP et un mont Rushmore arborant, tiens-toi bien, Mao, Staline et consorts. Le tout dans un Luna Park.
La même année Stemme et Barenboïm aux Proms. Une Salomé gore de McVicar aussi où le public s’était littéralement battu.
O tempura !
2020/04/23 (木) 16:41
Je hais en règle générale ce que je vois à l'opéra, grand garçon, je n'en suis que plus fondé à te recommander (mais je ne doute pas du straussien que tu es que tu ne t'y sois précipité) la scène finale de Capriccio par Carsen à l'Opéra : si tu prends à 9'50" c'est du grand théâtre.
2020/04/23 (木) 17:39
Là, j’y étais. Rien de plus beau. Pour Renée : apothéose. Je suis retourné même à la reprise sans elle en 2016. René Pape en récital peu après.
On annonce Damrau l’an prochain. Moins Gräfin admirable au physique mais très belle chanteuse.
J’étais allé à Bastille pour elle dans les Huguenots... remplacée et envie de faire abattre sur le metteur en scène des fléaux aubignesques.