FOLIES FRANÇAISES
Michel Wasserman / François Lachaud
2020/04/11 (土) 15:33
Grand garçon,
Que deviens-tu dans toute cette folie ?
La nullité de cette classe politique japonaise est à frémir. Je ne sais pas où on va.
Et les nouvelles de chez nous font dresser les cheveux sur la tête et serrent le coeur, sans compter ce que doivent supporter nos familles et nos amis.
Je n'ai d'ailleurs plus guère de nouvelles des uns et des autres, c'est comme s'ils se confinaient aussi dans la tête.
Dans un recueil d'entretiens entre Ozawa et Murakami (qui touche en musique pour un amateur), l'un et l'autre déliraient sur Mitsuko Uchida, que je n'avais jamais vraiment écoutée. Ils pointaient un enregistrement déjà ancien du mouvement lent du Troisième concerto de Beethoven, avec le Concertgebouw et Sanderling. Je m'y suis reporté sur You Tube. C'est tout simplement prodigieux, de sonorité et de profondeur, et je ne résiste pas à t'en reproduire le lien, si jamais tu ne connais pas.
J'y ajoute le mouvement lent de la dernière sonate de Schubert ( à 22'00"), déchirant adieu à la vie pour avoir contracté la syphilis à 31 ans.
À te lire.
Je t’embrasse
2020/04/11 (土) 16:04
Querido Michel,
Quels tristes temps !
Horreur en France et ici…: opacité pure. Difficile d’être serein.
Je connaissais le recueil, qui relu l’an dernier m’a donné envie de redécouvrir Ozawa (je n’ai jamais été un grand amateur). Murakami, lui, fait un peu son show.
Pour Uchida, je vais écouter cela avec attention. Jusqu’ici, de Schnabel à Kempff, Brendel ou Pierre-Laurent... j’ai un peu boudé la déesse locale du piano. J’écoute un Islandais ou épatant ou fumiste : Vikingur Ólafsson. Degout en baryton merveilleux.
Tiens, une petite merveille folklorique :
Dirigeants atroces, citoyens décérébrés, que sortira t-il de tout cela ?
Chapitre lectures, Austerlitz et une biographie de Pierre le Grand.
Je t’embrasse.
2020/04/11 (土) 17:26
Très jolie pièce !
C'est drôle, l'intro dans les profondeurs m'a rappelé le prélude et choeur d'entrée de l'Iris de Mascagni, alors je suis allé me rechercher comme une petite et succulente madeleine l'interprétation totalement allumée du chef des choeurs du Met, dirigeant l'orchestre et les choristes maison pour le centenaire de l'institution.
Enjoy !